L'Académie de l'Opéra national de Paris est l'une des écoles de chant lyrique et de danse les plus prestigieuses au monde. Fondée en 1713, elle a formé certains des plus grands artistes de l'histoire de l'opéra, tels que Maria Callas, Placido Domingo, Rudolf Nureyev, et Sylvie Guillem.
ARTISTES DE L'EDITION 2024
ACADEMIE DE L'OPERA NATIONAL DE PARIS
Yu Shao, ténor
Téona Todua, soprano
Paul Coispeau, piano
Yu Shao, ténor
Après avoir travaillé quatre années au Conservatoire de Shanghai dans la classe de Wu Bo, Yu Shao obtient sa licence de musique en 2008. La même année il choisit de se rendre en France pour continuer ses études. Il travaille sa technique vocale auprès d’Eléonore Jost et de Leontina Vaduva. En 2012, il entre à la Chapelle musicale Reine Elisabeth en Belgique et se perfectionne auprès de Jose Van Dam. Il remporte le quatrième prix du Concours Reine Elisabeth en 2014 et le troisième prix du Concours de Toulouse cette même année. Avec l’Académie de l’Opéra National de Paris qu’il intègre en 2014, il interprète les rôles de Pylade (Iphigénie en Tauride) au Théâtre de Saint Quentin en Yvelines et de Ferrando (Cosi fan tutte) à la Maison des Arts de Créteil et au Théâtre d’Antibes. Par la suite, il chante dans les productions d’Aïda puis de Lucia di Lammermoor (rôle de Normanno) à l’Opéra Bastille, interprète le Requiem de Mozart à l’Opéra de Saint-Etienne, puis le rôle du Steurmann (Der Fliegende Holländer) à l’Opéra de Lille et celui de Bénédict dans Le Timbre d’Argent de Camille Saint-Saëns à l’Opéra Comique. Il se produit en Récital à l’Amphithéâtre Bastille et enregistre, avec Hervé Niquet et le Brussels Philharmonic, les cantates Fernand et La Vendetta de Gounod (à paraître prochainement). Puis il chante à l’Opéra de Bordeaux et à l’Opéra Comique dans la production de Mârouf. Il se produit , le Pâtre et le Marin dans une version de concert de Tristan et Isolde à l’Opéra de Montpellier, puis Steurmann (Der Fliegende Holländer) à l’Opéra de Rennes, de Nantes et d’Angers. En été 2021, il a réinterprété le rôle de Ferrando dans Così fan tutte de Mozart avec Opéra Fuoco dirigé par David Stern . Il a chanté à L’Opera de Dijon un concert des opéras français et italiens. Il va se produire à Erfurt(Allemagne) le rôle de Ismaël Nabucco dans le cadre Domstufen Festspiele en 2022, et il chantera à L’Opéra Comique de Paris Marcellus et deuxième Fossoyeur ( Hamlet) et Tybalt(Roméo et Juliette ). À l’Opéra de Paris il chantera aussi Ruiz dans Il Trovatore en 2021. Il a également interprété le rôle de Nemorino dans L’Elisir D’Amore a l’Opéra de Bordeaux en 2022. En saison 2022-2023, il a chanté dans deux productions du théâtre d’Aix-La-Chapelle dans les rôles de Raffaele de Stiffelio et Des Grieux dans Manon de Massenet. En juillet 2023, il a fait son début au festival d’Aix-en-Provence dans le concert de clôture du festival en chantant Arthur dans Lucie de Lamermoor de Donizetti. Prochainement il va interpréter Don Jose dans Carmen au Aachentheater et en juin 2024, il va chanter Tamino et Belmonte avec Jérémie Rhorer en Israel.Téona Todua, soprano
D’origine géorgienne et née à Donetsk en Ukraine, Teona Todua commence par étudier le piano dans sa ville natale. Diplômée en 2011, elle rejoint l’Académie nationale de musique P. I. Tchaïkovski de Kiev où elle obtient sa licence de chant lyrique en 2017 et son master en 2022. Elle complète sa formation en prenant part à l’été 2021 au programme pour jeunes voix dramatiques développé par l’Institut Dolora Zajick et à l’Académie d’opéra du Teatr Wielki – Opéra national de Pologne. Lauréate du troisième prix du concours Grandi voci d’Istanbul en 2020, elle reçoit le premier prix du concours Wassyl Slipak de Lviv. Teona Todua rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2022. Soliste dans le Stabat Mater de Rossini à l’Opéra de Dijon, elle fait ses débuts au Palais Garnier à l’hiver 2022 dans Les Noces de Figaro, en interprétant l’une des Due donne. En mars 2023, elle prend part à un échange avec le Lindemann Young Artist Program du Metropolitan Opera de New York.
Paul Coispeau, piano
Passionné de chant et d’opéra, Paul Coispeau étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), en accompagnement vocal avec Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier, et en direction vocale avec Erika Guiomar et Nathalie Dang. Auparavant, il a étudié l’accompagnement au piano avec Jean-Frédéric Neuburger. Parallèlement, il étudie la direction d’orchestre d’abord au Pôle Supérieur Paris-Boulogne puis au CNSMDP. Enfin, il complète sa formation par une maîtrise d’écriture au CNSMDP et une licence de musique et musicologie à la Sorbonne. Il collabore régulièrement avec des compagnies et des orchestres sur diverses productions telles que Carmen, Aida, Madame Butterfly et Così fan tutte. Également intéressé par la création contemporaine, il participe à la reprise de Like Flesh de Sivan Eldar à l’Opéra national de Lorraine sous la direction de Maxime Pascal. Depuis 2021, il est chef d’orchestre et accompagnateur de la classe de chant de Mary Saint-Palais au CRR de Rueil-Malmaison. En 2022, Paul Coispeau participe à la résidence de chant du Festival International d’Aix-en-Provence, et en 2023 il participe à la saison Jeunes Talents avec la soprano Apolline Raï-Westphal. Il s’est également produit en récital au Festival Fauré avec la soprano Cyrielle Ndjiki Nya. Paul Coispeau rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2023.
LES BONS BECS
Les Bons Becs présentent des spectacles musicaux originaux depuis bientôt 30 ans !
À l’initiative du clarinettiste Florent Héau, soliste et chambriste de renommée internationale, le groupe LES BONS BECS s’est créé en 1992 pour proposer des spectacles musicaux où la fantaisie et la créativité se mêlent à la rigueur de la musique classique. Le groupe, composé de quatre clarinettistes classiques et d’un percussionniste de jazz et musique du monde, accompagne ses morceaux de chorégraphies savoureuses qui rendent ses concerts accessibles et ouverts à tous les publics, quels que soient l’âge, le goût et la formation.
En 2008 Les Bons Becs créent, sous la direction de Caroline Loeb, un tout nouveau spectacle, plein d’humour, de fantaisie et d’énergie : « Les Bons Becs en voyage de notes ». Présenté en Juillet 2010 au Festival Off d’Avignon, ce spectacle est depuis programmé sur de nombreuses scènes en France et à l’étranger (Espagne, Suède, Italie, Danemark, Portugal, Allemagne, Belgique, Pologne, Taïwan, Corée du Sud, Japon, Nouvelle Calédonie…). La qualité musicale du groupe est unanimement reconnue et le quintette est régulièrement invité pour des émissions de radio sur France Musique, Radio Classique, France Inter. On a également pu les voir à la télévision sur TF1 (JT de 13H) et France 2. Par ailleurs, Les Bons Becs proposent une version concert avec un tout nouveau répertoire très éclectique allant de Piazzolla à Bernstein, de Falla, Ginastera, Khachaturian… En 2011 ils enregistrent chez DECCA leur disque « Musical Getaway » avec le violoncelliste coréen Sung-Won YANG. Les Bons Becs interviennent très régulièrement dans les Conservatoires de Musique pour mettre en scène des ensembles afin d’initier les élèves aux différentes techniques de mise en espace.
LE CONCERT IMPROMPTU
Le Concert impromptu est le quintette présent depuis 1991 sur les scènes nationales et internationales, de Paris à Johannesburg, de Vienne à Jakarta. Vivant « une vraie passion pour la musique » (Le Monde), toujours « décalé et pétillant » (Télérama), l’ensemble époussette le concert classique et invente ses Cross-Opéras, spectacles transdisciplinaires. Une discographie d’une trentaine d’opus et des partenariats inattendus témoignent de la curiosité et de l’ouverture du Concert impromptu. Ensemble conventionné avec le ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, la Région Ile-de-France, le Département du Val-de-Marne et la Ville d’Ivry-sur-Seine.
Depuis 2011, le label Coriolan est fier de soutenir, d’éditer et de diffuser les enregistrements du quintette Le Concert impromptu. Axé sur des monographies de compositeurs incontournables, de Heitor Villa-Lobos à Bernard de Vienne, le projet discographique du Concert impromptu construit les jalons d’un répertoire de création exigeant et trans-esthétique. Les CD du Concert impromptu ont été récompensés par France Musique, le label Musique Française d’aujourd’hui, Espace 2 (CH), Crescendo (Belgique), ARTE & MEZZO.
En France et dans le monde, les musiciens du Concert impromptu mènent une mission pédagogique et didactique. Chaque création se construit selon des processus distincts qui mettent en lumière un rapport à la scène et à des concepts spécifiques. Cette démarche ouvre sur des ateliers créatifs et des masterclasses que les musiciens proposent dans et autour des lieux de diffusion, pour tous les publics concernés.
Diane Mugot, basson Benoît Dallongeville, comédien Jean-Christophe Murer, clarinette Violaine Dufès, hautbois Yves Charpentier, flûte
OLIVIER CHARLIER, VIOLON
Une assurance que seule peut conférer une maîtrise souveraine, une présence singulière faite de feu intérieur et de mystère : Olivier Charlier, la maturité rayonnante, compte assurément parmi les grands violonistes d’aujourd’hui. S’il conquiert immédiatement le public, c’est le plus naturellement du monde, sans effet, par la grâce d’un violon pur et fruité.
D’une grande précocité, il est entré à 10 ans au CNSM de Paris et a donné ses premiers concerts encore adolescent. À voir cet homme à la silhouette juvénile, on a peine à croire qu’il se fait entendre depuis plus de trente ans dans le monde entier avec quelques-uns des orchestres les plus réputés (Paris, Londres, Montréal, Tokyo, Zurich, Sydney, Berlin…).
À côté de tous les grands concertos du répertoire, il s’attache avec passion à faire connaître des œuvres de compositeurs encore méconnus. Son abondante discographie témoigne de cet éclectisme (Mozart, Beethoven, Schumann, Mendelssohn, Grieg, Saint-Saëns, Dutilleux – dont il a enregistré le concerto à deux reprises -, mais aussi Pierné, Lili Boulanger, Vierne, Gerard Schurmann, John McEwen, Edward Gregson, Roberto Gerhard, Cyril Scott…). Chambriste fervent, il participe régulièrement à de nombreux festivals, en compagnie de partenaires choisis, parmi lesquels sa regrettée complice musicale de toujours, la pianiste Brigitte Engerer. À la suite de ses maîtres (notamment Pierre Doukan et Jean Hubeau avec qui il a réalisé quelques enregistrements de musique française d’anthologie), il s’est engagé dès l’âge de 20 ans dans la mission de « passeur » - comme il aime à le dire – auprès des jeunes générations. Il joue un violon de Carlo Bergonzi de 1747.
CLAIRE DE MONTEIL, SOPRANO
Claire de Monteil, lauréate de la distinction «Révélation 2015» au Concours International Jeunes Talents de l’Opéra Grand Avignon, a depuis collectionné une série de prix prestigieux, notamment Opéra en Arles (France), Elizabeth Connel (Sydney), et la deuxième place au Concours International Renata Tenaldi (San Marino). Elle a également atteint les demi-finales de concours internationaux tels que le Belvedere Competition (Jurmala et Villach) et le Metropolitan Council (New York). Après avoir obtenu son Master en interprétation à la Haute École de Musique de Genève en 2016, elle a complété sa formation en tant qu’artiste résidente à l’Academy of Vocal Arts de Philadelphie, où elle a obtenu son Diplôme d’Artiste en 2020.
Elle a donné un concert de lieder avec l’Orchestre de l’Alliance à Paris et assuré les doublures du rôle de Fiora dans « L’Amore Dei Tre Re » de Montemezzi à la Scala de Milan et du rôle-titre dans « La Sorcière » d’Erlanger à Genève.
Claire de Monteil a remplacé Marina Rebeka dans le rôle-titre de « Médée » à la Scala de Milan et reçu un accueil enthousiaste du public. Elle retrouve l’Italie début 2024 en interprétant le rôle de Leonora dans « Il Trovatore » de Verdi.
THIERRY ESCAICH, ORGUE
Compositeur, organiste et improvisateur, Thierry Escaich est une figure unique de la musique contemporaine et l’un des compositeurs français les plus importants de sa génération. Les trois éléments de l’art d’Escaich sont inséparables, lui permettant de s’exprimer comme un artiste virtuose, interprète et créateur au plus haut niveau.
Les œuvres pour orgue sont une caractéristique importante de la musique d’Escaich et sont interprétées par des organistes du monde entier, y compris des œuvres solo et de chambre, trois concertos et le poème symphonique La Barque solaire pour orgue et orchestre.
Le Concerto pour orgue n°1 d’Escaich a été choisi comme point culminant du répertoire des concertos pour orgue dans Gramophone : « Son concerto exploite toutes les gammes sonores et de couleurs de l’orchestre et de l’orgue dans cette œuvre palpitante en trois mouvements, le deuxième mouvement s’élevant à un point culminant impressionnant seulement surmonté par la coda fracassante du final. » Escaich a fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Vienne en 2022 et a également joué comme soliste avec l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique royal, l’Orchestre symphonique de Seattle, l’Orchestre symphonique de Cincinnati, et Concerto Budapest. Escaich a été organiste et compositeur en résidence à la Philharmonie de Dresdner au cours de la saison 22/23.
En mai 2024, une nouvelle œuvre concertante pour violon et orchestre a été créée au Concours Reine Elisabeth. Escaich se produira en tant que concerto soliste avec la Radio Philharmonique des Pays-Bas au Concertgebouw d’Amsterdam, au Philharmonique de Wrocław et au Pacific Symphony. Toujours cette saison, Escaich donne des récitals au Glasgow Cathedral Festival, à la cathédrale épiscopale St Mary d’Édimbourg, à la collégiale Saint-Thiébaut de Thann, à Konzerthaus Dortmund, à Brucknerhaus Linz et au Festival Kirchklang.
Thierry Escaich a été récompensé par cinq Victoires de la Musique (2003, 2006, 2011, 2017 et 2022) et continue d’enseigner la composition et l’improvisation au Conservatoire de Paris, en 2013, il a eu l’honneur d’être nommé à l’Académie des Beaux-Arts de Paris, et en 2018, il a reçu le prestigieux rôle de compositeur vedette au Festival Radio France Présences.
LAURE FAVRE-KAHN, PIANO
Après des études au Conservatoire d’Avignon, Laure Favre-Kahn obtient à 17 ans un premier prix de piano à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Bruno Rigutto.
Lauréate des révélations classiques de l'Adami en 1999, elle enregistre à 20 ans son premier album consacré à Schumann, suivi d'un disque Chopin, pour le label Arion. Depuis, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger, est invitée par de nombreux orchestres et joue dans les plus grands festivals.
En 2001, elle remporte le premier prix du Concours International Propiano à New York, et donne un récital au Carnegie Weill Hall la même année. Suite à ce concert, elle est nommée ProPiano artist of the year et enregistre un disque, salué par la critique du New York Times.
Depuis 2003, Laure Favre-Kahn a enregistré 8 disques en live pour le label Transart ; les concertos de Schumann, Chopin et Tchaïkovski, 3 récitals Chopin, un programme consacré à Rachmaninov, Gottschalk et un CD sur le thème de la Danse. Elle affectionne également la musique de chambre et forme depuis 2005 un duo avec le violoniste Nemanja Radulovic, avec qui elle a donné de nombreux concerts dans le monde. En 2018, Laure participe à son dernier album "Baïka" paru chez Deutsche Grammophon, dans lequel ils ont enregistré le trio de Khachaturian, avec le clarinettiste Andreas Ottensamer. En 2013, Laure Favre-Kahn a créé son propre spectacle au Festival d’Avignon, « Chopin Confidences », où, seule en scène, elle rend hommage au compositeur, avec la voix de Charles Berling. Son 12e album, « Vers la flamme », est sorti chez Naïve en 2017 et a été unanimement salué par la presse. Depuis 2004, elle est marraine de l'association Caméléon, qui protège les enfants maltraités aux Philippines.
ADELAIDE FERRIERE, MARIMBA
La jeune soliste s’est produite sur de nombreuses scènes prestigieuses en France, et ses concerts l’ont emmenée en Allemagne, Angleterre, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Chine, Colombie, Danemark, Espagne, États-Unis, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Suisse, Taiwan et ses captations et interviews ont été retransmises sur Radio France, Radio Classique, Ö1 Radio, Radio Canada, Arte, France Télévisions, CultureBox, Medici.Tv, Pathé Live...
Née dans une famille de musiciens, Adélaïde Ferrière débute l’apprentissage du piano et de la percussion au Conservatoire de Dijon avant d’intégrer à l’âge de 15 ans la classe du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle obtient son Master avec les félicitations du jury en 2017. Elle étudie également en 2016 au Royal College of Music de Londres. En 2017, Adélaïde est désignée Révélation Soliste Instrumental des 24èmes Victoires de la Musique Classique et devient la première percussionniste à être nommée à l’occasion de cette cérémonie.
La percussionniste a participé à de nombreuses créations mondiales, et travaillé avec des compositeurs tels que Philippe Hurel, Thierry Escaich, Martin Matalon, Hugues Dufourt, Camille Pépin, François Meïmoun, Bastien David, Violeta Cruz, Mikaël Karlsson, Éric Sleichim, John Palmer, John Psathas...
Son premier disque consacré au grand répertoire pour percussion solo Contemporary est publié par le label Evidence Classics en 2020 (Le Choix de France Musique, Joker Crescendo Découverte, Sélection Le Monde, Sélection Le Figaro, 4 **** BBC Music Magazine), suivi de la collection digitale de singles Classical Arrangements depuis 2020. En 2017, la percussionniste enregistre le titre New York sur l’album Cities II du guitariste Thibault Cauvin pour Sony Classical et apparaît également en tant que soliste sur le disque Des Canyons aux Étoiles de Messiaen avec l’Orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine sous la direction de Jean-François Heisser (Mirare, 2022) ainsi que pour le double concerto de Camille Pépin Aether en 2022 (Présence Compositrices).
Adélaïde Ferrière est Artiste Yamaha et Kolberg et possède une collection d’arrangements aux Éditions Svitzer. Elle est également soutenue par l’Adami, la Fondation Safran pour la musique, la Fondation suisse Engelberts pour les Arts et la Culture, la Fondation Royaumont, et la Fondation Singer-Polignac où elle est en résidence avec le Trio Xenakis.
ANDRES GABETTA, VIOLON
Le violoniste franco-argentin Andrés Gabetta est considéré comme l’un des musiciens baroques les plus brillants de sa génération. Toujours à la recherche d’une sonorité riche et de couleurs contrastées sur instrument d’époque, il se produit en tant que soliste et chef dans les plus grandes salles européennes (Elb Philharmonie, Berlin Philharmonie, Kölner Philharmonie, Musikverein Wien, Philharmonie de Paris, Concertgebouw Amsterdam, KKL Luzern, Théâtre des Champs Elysées, ...) aux côtés de solistes à la renommée internationale tels Cecilia Bartoli, Franco Fagioli, Sol Gabetta, Julia Lezhneva, Giuliano Carmignola, Vivica Geneaux, Simone Kermes, Nuria Rial, Maurice Steger, Gabor Boldoczki, Sergej Nakariakov et Christophe Coin.
Andrés Gabetta développe une interprétation et une présentation originales des œuvres célèbres tout en explorant des pièces encore inédites du répertoire baroque, ainsi qu’en atteste sa discographie très souvent récompensée : une nomination aux Grammy Awards pour les enregistrements des Concertos Brandebourgeois de J.S Bach, et plusieurs Diapasons d’Or.
Remarqué par Christophe Coin, Andrés Gabetta fait ses débuts en 2004 comme violon solo de l’Ensemble Baroque de Limoges, puis à l’Orchestre de Chambre de Bâle, avant de créer la Cappella Gabetta en 2011. En 2017, il collabore pour la première fois avec Cecilia Bartoli (enregistrement du CD Dolce Duello), laquelle l’invite aussitôt à partager la scène comme soliste lors d’une tournée européenne consacrée à Vivaldi. Depuis, elle l’invite régulièrement en tant que soliste, violon-solo et/ou chef de son orchestre monégasque Les Musiciens du Prince.
GABETTA CONSOR
Gabetta Consort est né du désir d’Andrés Gabetta de (re)découvrir un répertoire varié, inédit, parfois insolite du baroque italien et français, parfois jusqu’à la frontière entre les différents styles musicaux. Cette formation à géométrie variable, qui va du quintette aux symphonies de chambre, s’est construite grâce à la complicité et à la maturité musicales développées par des musiciens dont la plupart sont habitués à jouer ensemble depuis plus de dix ans, compagnons du parcours musical d’Andrés Gabetta...
Au menu de l’ensemble : enregistrement de concertos pour violon inédits, découverte d’oeuvres classiques sous un angle nouveau, collaboration étroite avec de grands artistes de la scène internationale.
DIEGO GODOY, TENOR
Diego Godoy est un ténor franco-chilien qui a débuté sa carrière au Chili en tant que soliste du chœur du Lycée de Musique de Copiapo. À l’âge de 20 ans il remporte le prix Jeune Espoir du Concours International “Voix du Monde” à Trujillo, Pérou.
Il est engagé comme Benvolio (Roméo et Juliette) et Albazar (Le Turc en Italie) au Théâtre National de Santiago du Chili. À 22 ans, il est sélectionné pour deux saisons à l’Académie de l’Opéra National du Rhin à Strasbourg ce qui marque ses débuts en Europe. Il est engagé à l’Académie rossinienne de Pesaro. Ainsi, il développe sa carrière sur le continent et chante dans les salles les plus prestigieuses telles que le Théâtre Bolchoï, le Teatro San Carlo di Napoli, la Wiener Konzerthaus, le Théâtre des Champs-Elysées…
Lors de la saison précédente, Diego a incarné les rôles de Don José (Carmen), Le Duc (Rigoletto), Barbarigo (I due Foscari), Alfredo (Traviata), Pollione (Norma), Rodolfo (La Bohème)... En 2023, il fait ses débuts à l’Opéra du Caire et interprète ainsi Le Duc (Rigoletto), rôle qu’il affectionne particulièrement. Il s’y produira de nouveau en tant que Manrico (Le Trouvère) pour ses débuts puis à Chieti en novembre prochain, en Italie.
JULIEN MARTINEAU, MANDOLINE
Julien Martineau fait partie du très petit cercle de mandolinistes à se produire dans le monde entier avec des orchestres symphoniques de premier plan.
À seulement 19 ans, il remporte le Prix “Giuseppe Anedda” au concours international de mandoline de Varazze (Italie).
Soliste invité aux Victoires de la musique classique, il a fait ses débuts avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Rinaldo Alessandrini avec qui il a enregistré les concertos de Vivaldi et Calace (Naïve).
En 2021, Julien Martineau est nommé Directeur Honoraire de la prestigieuse et plus importante organisation consacrée à la mandoline dans le monde : The Classical Mandolin Society of America. En octobre 2022, il préside le jury du Concours International de Mandoline de Tokyo.
Ses collaborations concertantes avec des formations telles que l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Pygmalion, l’Orchestre Métropolitain de Lisbonne, l’Orchestre National de Lituanie, l’Orchestre National de Biélorussie entre autres, lui permettent de mettre en lumière la virtuosité mais aussi la délicatesse de son instrument, tout autant que ses concerts avec Vanessa Benelli Mosell, Bertrand Chamayou, Jean-François Zygel, Geneviève Laurenceau, Thibaut Garcia, Félicien Brut, Yann Dubost, Éric Franceries ou les chanteurs Roberto Alagna, Natalie Dessay, Sabine Devieilhe, Thomas Hampson, Florian Sempey.
Son nouvel album de concertos enregistré avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (Naïve) ainsi que le conte musical de Thierry Huillet et Clara Cernat La Mandoline de Lviv avec Julie Depardieu (Privat/Gallimard) sont parus fin 2023.
PEJMAN MEMARZADEH, VIOLONCELLE
Né en Iran, c’est en France qu’il grandit depuis l’âge de 5 ans. Empreint de cette double culture, Pejman Memarzadeh est un chef d’orchestre, violoncelliste et porteur de projets inventifs et engagés. En tant que violoncelliste, Pejman Memarzadeh a été récompensé au Concours de Cordes d’Epernay, au Tournoi International de Musique de Rome et au Concours Flame. Il est également lauréat des fondations Singer-Polignac et Schlumberger.
Après avoir été diplômé avec les Grandes Distinctions au Conservatoire Royal de Bruxelles, il se perfectionne à l’Académie du Mozarteum de Salzbourg à l’Université de Mayence auprès de Julius Berger. Il partage la scène en musique de chambre avec Philippe Entremont, Gérard Caussé, Alexis Cardenas, Bruno Pasquier, Philippe Bernold, Pierre Génisson, Laure Favre-Kahn...
En tant que soliste, il s’est produit en France (Salle Gaveau, Salle Cortot, Palais du Luxembourg, Théâtre de Poissy…) et à l’étranger (Siège des Nations Unies à Genève, Opéra de Téhéran, Etats-Unis, Mexique, Belgique, Allemagne), dans les œuvres concertantes de Dvorák, Saint-Saëns, Lekeu, Beethoven, Tchaïkovski, Haydn… Il aime à élargir le répertoire de son instrument en donnant des transcriptions de pièces pour violon de Bach ou de Brahms ainsi que les œuvres de compositeurs français tels que Boëllmann, Vierne, Lekeu, Poulenc, Franck et leurs successeurs d’aujourd’hui.
PEJMAN MEMARZADEH, DIRECTION
Violoncelliste, Directeur Artistique et Chef d’orchestre franco-iranien, Pejman Memarzadeh est un leader créatif et un entrepreneur culturel, fondateur de nombreuses structures et d’événements musicaux.
Depuis l’Orchestre de l’Alliance en résidence dans les Yvelines, qui allie diffusion grand public, sensibilisation, et pédagogie auprès des jeunes (plus de 21 000 enfants touchés ces dernières années), jusqu’à la générosité partagée à travers les « Saisons de la Solidarité » (44 concerts à la Salle Gaveau et la Philharmonie de Paris ayant permis de reverser plus de 1 202 800 € à une quarantaine d’O.N.G.), aux Escapades Musicales (ce festival du bassin d’Arcachon a réuni depuis 14 ans près de 70 000 spectateurs), à l’ensemble Génération Mozart qui promeut la musique du siècle des Lumières comme vecteur de rayonnement et d’attractivité internationale de toute la Champagne...
grâce à la confiance d’un collectif : c’est toujours sur le lien, le partage, l’excellence accessible à chacun et une dynamique d’intérêt général que s’inscrivent son engagement et ses nombreuses actions. Pejman Memarzadeh est à l’origine de la première tournée d’un orchestre occidental en Iran depuis la révolution, mais aussi de master classes avec le soutien de l’ambassade de France pour contribuer au dialogue des civilisations. Il est également le créateur de la PhilharMobile : un auditorium mobile unique de par ses qualités acoustiques et techniques, permettant de briser l’intimidation sociale que peuvent engendrer certains lieux de culture, et d’aller à la rencontre de tous les publics dans des sites patrimoniaux, naturels ou QPV. A travers l’ensemble de ces engagements se dresse le portrait d’un homme de vision, de conviction et d’action. Défenseur du dialogue entre les cultures, entre les continents, les civilisations, les publics (éclairés ou novices), Pejman Memarzadeh nous interroge sur le sens de l’histoire, crée des correspondances (Mozart, son époque et le champagne), renforce les liens entre habitants d’un même territoire malgré leur diversité (Bassin d’Arcachon, Yvelines, Champagne…). Passionné et curieux, il n’aime rien plus que l’hybridation artistique et l’approche pluridisciplinaire permettant de toucher le plus large public en lui offrant toujours « le meilleur pour chacun, plutôt que le mainstream pour tous » ! Il incarne l’esthétique musicale et philosophique qu’il défend avec Génération Mozart. A travers sa créativité et ses innovations permanentes, c’est un admirateur des Lumières venu d’Orient, qui fait rayonner avec flamme et vigueur la culture de l’Occident. C’est fort de son altérité et de sa pleine intégration, qu’il nous permet d’écrire ensemble un nouveau récit collectif inspirant, inclusif et ambitieux, que ce soit à l’échelle régionale, nationale et demain internationale.
Ses engagements lui ont valu d’être nommé membre de l’Observatoire de la diversité du CSA (Arcom) durant deux mandats. En 2023, Pejman Memarzadeh fonde l’Association La Maison France Iran.
ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE
Fondé en 1953 par Louis Auriacombe, l'Orchestre de Chambre de Toulouse est le plus ancien orchestre de chambre français, et l’un des plus anciens du monde. Il s'intéresse à toutes les musiques, de la période baroque à la création contemporaine. De nombreux compositeurs lui ont dédié des œuvres spécifiques, tant pour des concerts que pour des enregistrements. A ses débuts, l’orchestre est auto-géré sur la base du statut associatif, et constitué de douze cordes solistes. En 1971, au départ de Louis Auriacombe, c'est Georges Armand, violon solo, qui en prend la direction. Lui succèderont au fil des ans Bojidar Bratoev, Augustin Dumay, Alain Moglia et Gérard Caussé. Les années 1995 et 1996 sont celles des tournées en Asie et aux Etats-Unis. En 2004, l’orchestre devient une société coopérative de production (SCOP).
Depuis 2004, l’orchestre est placé sous la direction de Gilles Colliard - virtuose du violon, mais également compositeur et chef d'orchestre. Choisissant d’aller au bout de sa démarche d’authenticité, il propose des concerts baroques sur instruments anciens, mais aussi des concerts modernes avec les instruments actuels, ou encore des programmes réunissant les deux instruments. Spécialiste de la musique baroque, Gilles Colliard a fait de l'orchestre un vrai ensemble baroque, sans pour autant renoncer aux répertoires classique, romantique et contemporain. Baroque par son exubérance, par le jaillissement de sa créativité, par le jeu sur instruments d’époque, l’Orchestre de Chambre de Toulouse est éminemment contemporain dans son approche des interprétations et dans le rapport qu’il établit avec son public.
Il se produit régulièrement avec les plus grands solistes, tels Christophe Coin, Gautier Capuçon, Natalie Dessay, Régis Pasquier, Michel Lethiec ou David Kadouch pour ne parler que de l'histoire récente, et collabore avec des ensembles vocaux comme le Chœur des Éléments et l'Escale Chromatique. La formation française est l'invitée de nombreux festivals en France (La Chaise-Dieu, La Vézère, Pablo Casals à Prades, Septembre Musical de l’Orne…), comme à l'étranger (Japon, Suède, Suisse, Espagne, Bermudes, Nouvelle-Calédonie, Italie…).
L’orchestre enregistre également avec des labels prestigieux tels Emi Classics et Warner. Salles de concert, églises, centres culturels, écoles, universités, et même parfois usines : l’Orchestre de Chambre de Toulouse propose au public plus de 160 concerts thématiques chaque année. Il s'est produit sur tous les continents, visitant plus de 30 pays et donnant depuis ses débuts plus de 6 000 concerts à un public fidèle. La Saison d'abonnement proposée par l’orchestre (40 concerts) est devenue incontournable dans la vie musicale de la métropole toulousaine et au-delà, avec un public toujours plus nombreux. L'Orchestre de Chambre de Toulouse est un ensemble reconnu en France et à l'étranger. L’Orchestre de Chambre de Toulouse est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de Toulouse, Toulouse Métropole, la Région Occitanie et le Conseil départemental de la Haute-Garonne.
PARIS BRASS BAND - TIM DE MAESENEER, DIRECTION
Le Paris Brass Band est né de la volonté de jeunes et talentueux instrumentistes (pour la plupart étudiants du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ou jeunes musiciens professionnels issus de Opéra national de Paris, de l’Orchestre national de France, de la Musique de l’Air de Paris, de l’Orchestre des Gardiens de la Paix, de la Garde Républicaine…) de partager d’agréables moments musicaux au sein d’un Ensemble de cuivres et percussions.
L’idée de former un Brass Band fait suite à l’émergence de ce type d’ensemble d’origine anglo-saxonne en France et au développement d’une littérature permettant de mettre en avant des instruments de la famille des cuivres parfois encore trop singuliers (la formation est composée de cornets, bugles, saxhorns altos, euphoniums, barytons, trombones, tubas et d’un pupitre de percussions).
Le projet de former un tel ensemble est également né de la détermination de ces musiciens de trouver une structure permettant d’entreprendre un travail très approfondi de la musique d’ensemble et de se retrouver avec plaisir autour d’un répertoire virtuose qui leur est destiné. Ceci afin de promouvoir un ensemble instrumental dont la finesse et la puissance, les multiples couleurs orchestrales parfois sombres ou éclatantes, les instants d’apaisements mélodieux ou de fougue vivace vous transporteront.
Vice-champion d’Europe de la discipline en 2019 et six fois champion de France, le Paris Brass Band est considéré comme le fer de lance du mouvement Brass Band hexagonal. Représentant français aux championnats d'Europe d'Oslo 2013, Perth 2014, Freiburg 2015, Lille 2016, Ostende 2017, Montreux 2019, ainsi qu’au British Open en 2022, le PBB a ainsi acquis une renommée nationale et internationale.
L'ensemble se produit régulièrement dans toute la France et à l'étranger lors de tournées dans toute l'Europe (Scandinavie, Royaume-Uni, Autriche, Italie...) et en Asie (Taïwan, Corée).
Tim de Maeseneer, direction
Né à Vilvoorde en Belgique d’une famille de passionnés de musique, Tim a commencé à apprendre le cor ténor à l’âge de six ans. La décision d’étudier la musique à l’école secondaire n’a pas été une surprise; il a d’abord commencé à étudier à l’école secondaire de musique de Louvain et a ensuite suivi ce cours dans la "Kunsthumaniora Brussel". Après avoir étudié sous la direction experte de Frans Violet à Bruxelles, Tim a déménagé au Conservatoire de Gand où il a étudié pendant deux ans sous la trompette virtuose Benny Wiame. Par la suite, Tim est retourné à Louvain pour étudier à la LUCA (Leuven University & College of Arts) sous Nick Ost, spécialiste du saxhorn. Mention spéciale au mentor/tuteur Johan De Win, qui a toujours soutenu et enseigné avec le plus grand soin. En tant que soliste invité, Tim a joué avec un certain nombre d’orchestres différents en Belgique et au-delà, tels que le "Symfonie Orkest Vlaanderen BE", le projet Brass Band WDR (West Deutche Rundfunk Köln) DE, European Youth Brass Band EU, Atlantic Brass Band USA, Brass Band Buizingen BE, Noord-Limburgse Brass Band BE ,The Wind Band of The Lithuanian Armed Forces LT, The Brassband of the British Army Catterick Garrison UK ainsi que The Green Brassband TH. Ayant participé à plusieurs compétitions, Tim a été nommé meilleur ténor à plusieurs reprises. En tant que spécialiste du cor de ténor, il est nommé par l’organisation VLAMO pour guider les différentes bandes afin d’améliorer les sections de cor.
JEAN-CLAUDE PENNETIER, PIANO
“Éblouissant“, “Magistral“, "Ensorcelant“, Jean-Claude Pennetier est l’un des plus grands interprètes actuels.
Brillant représentant de l’École française, riche d’un parcours musical varié (musique contemporaine, pianoforte, direction d’orchestre, musique de chambre, théâtre musical, composition, enseignement), il a été formé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, a été distingué dans les plus grands concours internationaux – Premier Prix Gabriel Fauré, Deuxième Prix Marguerite Long, Premier nommé du Concours de Genève, Premier Prix du Concours de Montréal – ; il mène depuis lors une carrière singulière.
Régulièrement invité aux États-Unis, au Canada et en Asie, le prestigieux “Hong Kong Arts Festival“ lui consacre en 2018 une “Carte Blanche“. Jean-Claude Pennetier retournera au Japon pour plusieurs concerts en 2023.
Ses disques Beethoven, Schubert, Schumann, Brahms et Debussy chez Lyrinx ont reçu les plus grandes distinctions de la presse musicale. Au nombre de ses enregistrements figurent la musique de chambre de Ravel et deux disques consacrés à Mozart, réalisés en collaboration avec Michel Portal et le Quatuor Ysaÿe.
QUATUOR ZAÏDE
Le Quatuor Zaïde est un quatuor à cordes constitué de Charlotte Maclet (premier violon), Leslie Boulin Raulet (deuxième violon), Céline Tison (alto) et Juliette Salmona (violoncelle) Le quatuor Zaïde a été créé en 2009 et s’est affirmé sur la scène internationale comme l’un des rares quatuors constitués uniquement de femmes. Les nombreux prix de prestigieux concours internationaux obtenus entre 2010 et 2012 notamment à Bordeaux, Vienne et Pekin (*) l'imposent comme l’un des ensembles de musique de chambre incontournables dans le paysage musical classique. Il est aujourd’hui reconnu pour son exigence et son exploration continue du spectre sonore du quatuor.
Le Quatuor Zaïde joue depuis 15 ans dans les plus belles salles du monde et a récemment partagé la scène avec Martha Argerich, Nelson Goerner, Xavier Philips, Michel Portal ou Lise de la Salle.
Le répertoire de quatuor est reconnu comme particulièrement exigeant dans le monde classique. Ainsi le Quatuor Zaïde fonde en 2021 l’ISQA (l’International String Quartet Academy), académie internationale et intergénérationnelle dans laquelle les quatuors peuvent échanger et apporter un soutien technique, musical, physiologique et psychologique nécessaires dans une approche holistique. Des grands maîtres aux jeunes étoiles, tous sont invités pour chercher et jouer ensemble, recevoir de précieux conseils et se perfectionner dans une atmosphère de respect mutuel. Les musiciennes nourrissent en outre un lien privilégié avec le label NoMadMusic et sa directrice artistique Hannelore Guittet, qui les accompagnent depuis leur premier projet discographique et avec qui elles ont déjà réalisé sept albums.
Le quatuor est également connu pour son répertoire diversifié, qui s’étend des quatuors classiques aux œuvres contemporaines, notamment celles de Iannis Xenakis, Jonathan Harvey, Wolfgang Rihm et Sofia Gubaidulina.
Au fil des ans, le quatuor Zaïde tisse d’étroits liens amicaux et artistiques avec plusieurs compositeurs et compositrices tels que Bryce Dessner, Suzanne Giraud, Francesca Verunelli et Cécile Buchet, à qui il commande plusieurs pièces. Elles collaborent également avec de grands noms du jazz : Yaron Herman, Michel Portal, Marion Rampal, Sylvain Rifflet et s’associent à différentes compagnies telles le Sydney Dance Company dans le spectacle «Impermanence» sur la musique de Bryce Dessner.
Tout en s’inscrivant dans l’héritage transmis par les grandes figures du quatuor, les quatre musiciennes proposent des interprétations inspirées de leur «laboratoire imaginaire» : la mise en relation du son avec le corps, la prise de risque artistique et l’interaction avec le public.
Le Quatuor Zaïde est «artiste associé» de la Fondation Singer-Polignac et est soutenu par la Ville de Dijon, la DRAC Bourgogne Franche-Comté et Indosuez Wealth Management.
Charlotte Maclet joue un violon Milanais de 1769 de Carlo Ferdinando Landolfi prêté par l’association El Pasito. Leslie Boulin Raulet joue un violon de Jacques Bocquet de 1712. Céline Tison joue un alto de Sebastian Rauch de 1720. Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude-Augustin Miremont de 1876.
QUINTETTE DE REVE
Des solistes de Génération Mozart
Un projet de lutherie inédit dans le monde
Avec quels instruments Mozart aurait-il pu former un quintette idéal ?
A l’initiative de Pejman Memarzadeh, directeur artistique de Génération Mozart, cinq des plus grands luthiers français ont travaillé à la fabrication du « Quintette de Rêve » : deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse sur les modèles des luthiers de l’époque de Mozart, contemporains, maîtres ou disciples de Stradivarius. Ces instruments sont confiés depuis décembre 2021 aux solistes de Génération Mozart et constituent la première étape d’un grand projet de parc instrumental : donner aux solistes de Génération Mozart des instruments d’exception, contemporains et conçus spécialement pour le répertoire classique défendu par cet ensemble, mais permettant une approche musicale et un rendu comparables à ce qui se faisait au XVIIIe siècle.
Les instruments du "Quintette de Rêve" :
- Violon 1 : conçu par Joël Klépal sur un modèle d'Antonio Stradivarius.
- Violon 2 : conçu par Samuel Péguiron sur un modèle de Guarnerius Del Gesus.
- Alto : conçu par Fany Bourel sur un modèle de Niccolò Amati.
- Violoncelle : conçu par Jean-Louis Prochasson sur un modèle de Mateo Goffriller.
- Contrebasse : conçue par Antoine Lescombe sur un modèle de Guiseppe Testore.
Ces instruments qui ont été construits grâce au soutien de la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique, seront un outil remarquable, constitutif du son comme de l’esprit de l’ensemble Génération Mozart. Plongez avec nous dans le Sturm und Drang afin de comprendre l’avènement du romantisme dans des programmations originales alliant chefs-d’œuvre et découvertes à la portée de tous.
Le projet a reçu le "Prix Étoile de la Culture 2022" de la Fondation d'entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique.
Distribution :
- Alexandre Pascal, violon I
- Marie-Astrid Hulot, violon II
- François Martigné, alto
- Pejman Memarzadeh, violoncelle
- Patrick Estibals, contrebasse
JONATHAN RASPIENGEAS, PIANO
Jonathan Raspiengeas est reconnu pour son professionnalisme, sa compétence, son enthousiasme, son humilité et son originalité, partout où il se produit, que ce soit comme chef d’orchestre ou pianiste, en soliste et en musique de chambre. Ses qualités de communication et d’adaptation lui permettent de s’adresser avec la même efficacité aux orchestres professionnels chevronnés, aux orchestres constitués de jeunes musiciens, ainsi qu’aux musiciens amateurs, que ce soit comme directeur musical et chef d’orchestre invité. Sa curiosité, son écoute et son éclectisme font de lui une vraie force de proposition créatrice, tant dans la conception des programmes que dans la construction de passerelles réunissant les disciplines et les domaines artistiques, de tous styles et horizons.
Jonathan Raspiengeas, au parcours riche et diversifié, a su s'imposer comme un chef d'orchestre et un musicien polyvalent. Diplômé des plus prestigieuses institutions musicales, il a débuté son apprentissage au Conservatoire National de Région de Bordeaux avant d'intégrer la classe de direction d'orchestre de l’École Normale de Musique Alfred Cortot de Paris à l'âge de 18 ans. Remarqué pour son talent précoce, il y a obtenu les Diplôme et Diplôme Supérieur 1er nommé à l’unanimité du Jury, devenant ainsi le plus jeune diplômé de la classe de direction d’orchestre de cette institution.
Jonathan a également enrichi son parcours en poursuivant des études à la Royal Academy de Londres (direction d'orchestre) et à la prestigieuse Juilliard School de New York (Advanced Program Diploma in piano and conducting). Lauréat de concours internationaux tels que le Toscanini International Conducting Competition, le Concours International de jeunes chefs d'orchestre de Besançon, le Dimitri Mitropoulos International Competition, Jonathan Raspiengeas a également participé à différentes masterclasses internationales de piano et de direction d’orchestre avec des artistes et pédagogues renommés.
Sa personnalité le pousse à casser les codes et les frontières. Rajoutant une corde à son arc, et tout en poursuivant en parallèle une carrière musicale de haut niveau, il vient d’obtenir, après une formation universitaire de 5 années, le Certificat de Capacité d’Orthophoniste (Master 2), l’amenant à être un professionnel de santé, domaine et vocation qui le passionnent depuis toujours.
EMMANUEL ROSSFELDER, GUITARE
A trois ans ses parents lui offrent une petite guitare en plastique qu’il met vite au rebut, plus attiré par la guitare «sèche» de sa mère, elle-même musicienne. Dès l’âge de cinq ans il débute la guitare classique, instrument qu’il dira plus tard avoir choisi pour ses courbes et sa sonorité. Ses parents entretiennent son goût pour la musique et l’encouragent sans relâche dans les cours de guitare qu’il suit assidûment. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement à donner ses premiers concerts...
A 14 ans, après avoir obtenu la Médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire National d’Aix-en-Provence dans la classe de Bertrand Thomas, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d’Alexandre LAGOYA au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Dès lors une relation privilégiée s’instaure entre le Maître et l’élève. Il voue une admiration sans bornes à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu’il avait élaborée avec Ida PRESTI. En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité au CNSM de Paris (guitare et musique de chambre). « Emmanuel offre à la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l’émotion et une fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste. » Alexandre LAGOYA.
Ses premiers pas dans les concours internationaux lui permettent de se distinguer, notamment en 1993, en obtenant le 1er prix du FMAJI ainsi que le prix spécial Pierre Salvi. Puis il est lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire en 1998, « Découverte Classica » en 2001, « Révélation Classique » par l’ADAMI en 2002, et « Victoire de la Musique Classique » en 2004 Catégorie Révélation Soliste Instrumental de l’année.
Mais son bonheur de concertiste n’est complet que devant le public auquel il fait découvrir toutes les possibilités de la guitare depuis plus de 25 ans sur les plus grandes scènes françaises et européennes, mais également au Japon, en Corée, au Brésil, en Argentine, en Afrique, aux USA...
Emmanuel Rossfelder a déjà enregistré les grands concertos pour guitare de Joaquin Rodrigo et un certain nombre de disques pour guitare seule, dévoilant ainsi le répertoire de son instrument. L’année 2019 sera marquée par la sortie du CD « Carnets de voyage » avec un programme musical basé sur de nombreuses transcriptions originales, et dont le succès auprès du public lui permettra d’accomplir une tournée mondiale aux côtés du quatuor MODIGLIANI, de la soprano Raquel CAMARINHA ainsi que du bandonéoniste Víctor VILLENA.
LAETITIA RUCCOLO, PIANO
La pianiste franco-italienne Laetitia Ruccolo travaille régulièrement pour des compagnies d’opéra du monde entier, a été coach vocal et diction pour de nombreux programmes de jeunes artistes et a enseigné des masterclasses dans des universités, y compris le Mannes College of Music, École de musique de Manhattan et Wellesley College.Elle se produit souvent avec le département Metropolitan Opera Education et joue pour les masterclasses de leurs artistes. Elle est professeur au Mascarade Opera Studio de Florence.
Laetitia Ruccolo s’est largement produite en tant qu’artiste solo, ainsi qu’en tant que pianiste collaboratrice avec des ensembles de chambre, des chanteurs et des orchestres en France, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche, au Portugal et en Israël. À New York, elle s’est produite au Carnegie Hall, au Alice Tully Hall, à la New York Historical Society, au musée de la ville de New York et au Metropolitan Opera Guild. Passionnée de chansons d’art, Mme Ruccolo s’est produite au SongFest en Californie et a été invitée deux fois à l’Institut Schubert en Autriche, où elle a travaillé avec des pianistes tels que Julius Drake, Helmut Deutsch, Roger Vignoles et Graham Johnson, ainsi que des chanteurs Christa Ludwig, Robert Holl et Elly Hameling. Laetitia était une jeune artiste au National Opera Studio de Londres et a été en résidence au Royal Opera House, au Welsh National Opera et à l’Opera North. Diplômée de l’École Normale de Musique de Paris, de l’Université Mozarteum de Salzbourg et du Mannes College of Music de New York, elle est également diplômée en langues et littérature étrangères de l’Université d’Aix-Marseille. Elle parle couramment cinq langues.
TRIO LAURENT DE WILDE
Laurent de Wilde, piano
Autodidacte à l’origine, Laurent de Wilde se rend à New York en 1983 pour y apprendre le piano jazz. Il y enregistre ses premiers albums comme leader à partir de 1986 pour le label IDA Records, avant de signer en 1995 chez Sony Jazz (période acoustique), puis chez Warner Jazz en 2000 (période électronique), puis chez Nocturne à partir de 2004 (mixte), et enfin sur son label Gazebo à partir de 2012. Formé au jazz acoustique, il participe à la révolution électronique à partir de l’an 2000 et se produit sous plusieurs formats allant du duo piano-ordinateur au sextet électro avec DJ. Friand de collaborations, il s’associe à l’acteur Jacques Gamblin ou au slammer Abd Al Malik pour des spectacles originaux et travaille depuis 2016 avec le multi-instrumentiste Ray Lema sur un répertoire à deux pianos.
Laurent de Wilde a été nommé Meilleur Espoir, puis Meilleur Musicien aux Victoires du Jazz, Prix Django Reinhardt par l’Académie du Jazz et Grand Prix Sacem pour l’ensemble de son œuvre. Laurent de Wilde est l’auteur de deux livres sur la musique : Monk, paru chez Gallimard en 1996 et Les fous du son en 2016, tous deux réédités en folio. Il a également collaboré à de nombreuses publications pour Jazzman ou Jazz Magazine et a co-réalisé deux documentaires pour Arte : Monk et Mingus. En 2012 et en 2022, il fut le maître de cérémonie des dix et vingt ans des Victoires du Jazz. Créé à l’origine pour assurer l’autonomie des productions de Laurent, le Label Gazebo accueille depuis 2016 des artistes comme Eric Le Lann, Paul Lay, Pierrick Pedron ou Géraldine Laurent pour des enregistrements primés à plusieurs reprises aux Victoires. Il produit et réalise également pour les éditions Milan les enregistrements du conteur Souleymane Mbodj et ses Contes d’Afrique. Laurent de Wilde a animé de 2016 à 2020 l’émission hebdomadaire “Portraits in Jazz“ pour TSF et a rejoint depuis Radio Classique où il propose une quotidienne de 19 à 20h intitulée “On the Wilde Side“.
Donald Kontomanou, batterie
Issu d’une famille de musiciens, Donald Kontomanou commence la batterie à l’âge de 12 ans. Il émigre à New York trois ans plus tard et se forme auprès de nombreux musiciens de talent : il joue dans le groupe de J-D Allen, le quintet de Duane Eubanks, le quartet d’Alex Harding, avec Jean-Michel Pilc, le saxophoniste Greg Tardy, Sam Newsome, Stéphane Belmondo. Il passe ensuite un an en Inde pour s’initier à la technique des tablas, avant de s’installer à Paris en 2002. Il a enregistré plusieurs albums avec la chanteuse Élisabeth Kontomanou : Back To My Groove, Siren Song, Waiting For Spring en compagnie notamment de John Scofield. Il se produit avec Vincent Bourjeyx, Rick Margitza, Jean-Michel Pilc, Sophie Alour, Bruce Barth, Jérôme Sabbagh et joue dans les groupes de Leïla Olivesi, Gamblin Jazze Laurent De Wilde Sextet, Laurent De wilde Trio, Élisabeth Kontomanou, Laurent Coq et Julien Lourau, David Linx, Éric Lelann, Yonathan Avishai, Géraldine Laurent, Sophie Alour.
Jerôme Regard, contrebasse
Jérôme Regard est un musicien et enseignant très convoité. Contrebassiste et bassiste électrique, c’est un musicien éclectique, ce qui en fait un sideman très apprécié et recherché. En concert, il aura fait résonner sa contrebasse dans différentes formations. Notamment auprès de Manu Katché, le Paris Jazz Big Band, Jan Garbarek, Bob Mintzer, Michel Legrand, Stefano Di Battista, Daniel Humair, Vincent Peirani, Émile Parisien, Flavio Boltro, Rosario Giuliani, Louis Winsberg, Sylvain Luc, Michel Perez, Jean-Christophe Maillard, André Ceccarelli, Sylvain Beuf, Manu Codjia, Daniel Mille, Éric Legnini, Médéric Collignon, Alfio Origlio, Alexandre Tassel, Nicolas Folmer, Éric Prost, Marcia Maria, Stéphane Huchard, Nicolas Viccaro, Thierry Maillard, Jean-Pierre Como, Grégory Privat, Rick Margitza, Aldo Romano, Thierry Eliez, Laurent Cugny, Benjamin Henocq, Stéphane Chausse, Manuel Rocheman, Stéphane Belmondo, Olivier Ker Ourio, Stéphane Guillaume, Laurent de Wilde, Antonio Faraò, Maurane, Charles Aznavour, Michel Jonasz… Il a participé à de nombreux festivals. A défaut d’être exhaustif, citons Vienne, Bruxelles, Nice, Montréal, Juan-les-Pins, Manille, Grenoble, Sarajevo, Lille, Toulon, Junas, Marly, Milan, Crest, Radio France, Marciac, Festival de la Villette, Genk, Wroclaw, Vaulx-en-Velin, Souillac, Prague, Rive-de-Gier, Beaune, La Défense Jazz Festival… La musique le conduit au gré des rencontres à se produire régulièrement à l’étranger : Chine, Norvège, Pakistan, Tunisie, Canada, Iran, Liban, Turquie, Égypte, États-Unis, Tchéquie, Portugal, Suisse, Belgique, Italie, Allemagne, Vietnam, Pays-Bas, Thaïlande, Grèce, Japon, Brésil, Macédoine, Kosovo, Philippines, Angleterre, Irlande… Parallèlement à sa carrière de musicien, il est un professeur de jazz très actif au Conservatoire National Régional de Lyon.
TRIO GOLDBERG
Primé d’une médaille d’or lors de l’édition 2019 du «Vienna International Music Competition» le Trio Goldberg est désormais reconnu par la critique internationale comme étant l’un des meilleurs Trios à cordes de sa génération. Avec des origines aussi riches que variées, c’est au sein de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo que les trois musiciens (Liza Kerob, Supersoliste, Federico Hood, 1er Alto Solo, et Thierry Amadi, 1er Violoncelle Solo) se sont unis pour former cet Ensemble dynamique et éclectique.
Abordant un large répertoire allant du baroque à des compositions de nos jours, le Trio Goldberg a enregistré plusieurs albums qui reçoivent un accueil très chaleureux de la presse spécialisée (Prix de la Critique Allemande Preis Der Deutschen Schallplatten Kritik, 5 Diapasons, 5 étoiles FonoForum, Supersonic Pizzicato, 5 étoiles HRAudio, Opus d’or…) en plus d’être nommé pour le prix Opus Klassik en Allemagne et les « International Classical Music Awards » à plusieurs reprises.
L’engagement des trois musiciens pour la musique contemporaine s’est déjà traduit par des collaborations avec des compositeurs de premier plan tels que Nicolas Bacri, Alain Fourchotte, Françoise Choveaux et Lucio Amanti qui ont écrit et dédié des pièces au Trio Goldberg. Le trio a également participé à un enregistrement de la musique de chambre du compositeur suisse Thüring Bräm.
Le Trio Goldberg collabore fréquemment avec des musiciens de renom sur scène ainsi qu’en studio. Entre autres, il a enregistré l’intégralité des quatuors avec flûte de W.A. Mozart avec Jean Ferrandis, et le premier quatuor avec piano du même compositeur avec David Bismuth. L’Ensemble donne de très nombreux concerts en France (Salle Gaveau, Salle Cortot, Musée d’Orsay, Opéra de Tours), et à travers toute l’Europe, notamment à La Folle Journée de Nantes et d’Ekaterinbourg, au Festival les Concerts du Printemps à l’Abbaye de Val-Dieu, au Festival les Jeudis Musicaux de Royan, au Festival de Chaillol, au Festival de Menton, au Festival des Grandes Heures de Cluny, ainsi qu’à Vienne, Linz, Bratislava, Budapest et Londres.